Leçons à tirer d’une situation de codes simultanés

Deborah Flowers, MLT, technologiste principale, Médecine transfusionnelle, ALREO

La plupart des professionnels qui travaillent dans des laboratoires médicaux ont l’habitude d’entendre à longueur de jour des déclenchements de code. Le 27 octobre dernier, l’Hôpital d’Ottawa a lancé en quelques heures pour la première fois de son existence un code rouge, un code orange et un code gris. Notre équipe a travaillé de façon exemplaire malgré le stress et a résolu rapidement les problèmes qui se présentaient, mais les choses auraient-elles pu mieux se passer? Et, question encore plus importante, qu’avons-nous appris de nos faux pas?

Peu avant 16 heures, un code rouge a été annoncé, et nous sommes passés au système d’alimentation de secours. Il n’y avait pas lieu de nous inquiéter, car les zones essentielles, comme la médecine transfusionnelle, sont équipées d’appareils d’alimentation sans coupure (ASC) et de multiples prises d’urgence. Quelques minutes plus tard, les lumières ont commencé à clignoter étrangement et une odeur bizarre s’est répandue dans le laboratoire. Au cours des journées précédentes, nous avions entendu plusieurs codes, mais cette situation était différente et on le sentait. Quelqu’un a suggéré de nous préparer à évacuer les lieux, alors nous avons placé des produits dans les boîtes de code orange et nous avons transféré les appels au téléphone portable. Quand l’avis d’évacuation est arrivé, tout était prêt. Nous avons pris nos boîtes de sang, descendu les escaliers et nous sommes installés dans le garage du service des urgences. Ce n’était pas l’idéal, mais nous pouvions fonctionner. Nous avons fait l’inventaire des objets qui nous manquaient : un chargeur pour le téléphone portable, notre liste de téléphones externes, un stylo. Des petits objets qui auraient pu nous faciliter la vie. Notre première requête a été une demande de plaquettes, et nous n’avions même pas pensé à en emporter.

Ensuite, on a annoncé un code orange. Bon nombre d’entre nous avaient répondu à un code orange externe, mais jamais à une catastrophe dans l’hôpital. C’était surréel de voir l’Urgence déserte, occupée seulement par le personnel d’intervention d’urgence. Les ambulances étaient détournées, les patients étaient évacués, transférés ou envoyés chez eux. Nous avions déjà déclenché notre politique de code orange en l’adaptant à une catastrophe interne, alors nous avons continué.

Puis, un code gris a été déclenché, et nous avons appris que l’alimentation d’urgence ne se rendait plus dans certaines parties de l’hôpital. Personne n’aurait pu imaginer qu’il nous aurait fallu un système de réserve pour le système d’urgence. Le lendemain, quand nous avons pu retourner au laboratoire, la scène était irréelle. L’odeur était oppressante et il y avait de la suie partout. Le nettoyage après sinistre allait prendre des mois, mais nous étions de retour au labo de médecine transfusionnelle 24 heures après la première alarme.

Je ne suggère pas aux laboratoires de se relocaliser comme nous l’avons fait. Dans notre situation, nous pouvions apporter sans danger des produits sanguins avec nous; nous avions du temps avant l’ordre d’évacuation. Quelle est la leçon la plus importante que nous ayons apprise ? C’est qu’une communication efficace est cruciale en cas de défaillance d’une infrastructure. Au début, nous avons recueilli l’information autour d’un téléphone portable mourant, en écoutant les mises à jour de la situation. Voici ce que je conseille à tout le personnel des laboratoires médicaux – revoyez votre plan d’urgence et prenez conscience de l’importance capitale de la communication. Comme le disait Arthur Conan Doyle, « il est facile de savoir après coup ce qu’il fallait faire ».

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Valérie Rhéaume, coordonnatrice régionale de projets, RRoCS, Nord et Est de l’Ontario

Les 10 et 11 avril dernier, le Réseau régional ontarien de conservation du sang (RRoCS) et la Société canadienne du sang (SCS) ont tenu conjointement leur symposium annuel qui comportait un atelier éducatif de sérologie axée sur la médecine transfusionnelle (MT) et une conférence Web. Ces activités éducatives annuel visent tout d’abord à transmettre des renseignements sur les meilleures pratiques en transfusion sanguine au personnel hospitalier des établissements de santé communautaires ou ruraux de tout l’Ontario. Au fil des ans, ces événements sont devenus très attendus, attirant une participation de toute la province, du pays et de l’étranger. Les participant·e·s apprécient cette occasion d’obtenir de l’information actualisée et l’apprentissage qu’on peut en tirer.

Un mot sur l’atelier

L’atelier sur les mystères cachés dans une éprouvette (Mysteries in a Test Tube) a donné au personnel de laboratoires hospitaliers de MT une occasion d’apprentissage et de formation concrète. Les participant·e·s avaient le choix entre trois niveaux de complexité, ce qui garantissait la pertinence de l’expérience d’apprentissage tant pour les novices que les experts. Chaque établissement inscrit a reçu des échantillons ainsi qu’une étude de cas contenant des questions adaptées à chaque niveau de connaissance. Les établissements avaient un temps déterminé pour faire le travail et soumettre leurs réponses. Ces réponses ont ensuite fait l’objet de discussions collectives pendant la séance de révision de chaque groupe. Au total, 38 personnes se sont jointes au Dr Johnathan Mack lors de discussions qui ont enrichi l’expérience acquise dans le cadre de cet atelier. La réponse a été enthousiaste et les cinquante places à l’atelier ont été rapidement prises, ce qui souligne la nécessité de telles occasions d’apprentissage interactif. Les personnes qui n’ont pas pu y assister peuvent consulter les séances sur notre site Web, ce qui élargit la portée éducative au-delà de l’auditoire présent le jour de l’atelier. 2024 CBS/ORBCoN Wet Workshop – Transfusion Ontario

Un mot sur le symposium

Le symposium (The Blueprint for Massive Hemorrhage Protocol: Development, Implementation and Optimization in Rural Hospitals) qui portait sur le développement, la mise en place et l’optimisation d’un protocole Hémorragie massive en milieu rural a attiré un nombre record de 1151 inscriptions, preuve de la pertinence et de l’importance du sujet. Conçu pour le personnel de santé œuvrant dans les hôpitaux communautaires ou ruraux qui participent à l’administration de composants sanguins sans nécessairement avoir des connaissances pointues en médecine transfusionnelle, le symposium a reçu l’agrément du Collège des médecins et chirurgiens ainsi que du Collège des médecins de famille. Le format virtuel a facilité une vaste participation et permis au personnel hospitalier de toute la province d’accéder à des présentations animées avec expertise.

Au programme du symposium, trois présentations suivies de questions posées aux présentateurs et à la présentatrice, séance animée par le Dr Mack. La Dre Laura Stone, représentant l’Hôpital de la région de Sault-Sainte-Marie, a fait la première présentation portant sur l’approche pratique et les leçons tirées de la mise à jour du protocole Hémorragie massive (PHM) dans leur hôpital communautaire. La présentation du Dr Andrew Petrosoniak était axée sur l’identification de stratégies visant à assurer une mise en œuvre, une utilisation et une actualisation optimales des protocoles en situation d’hémorragie massive. Dans la dernière présentation, le Dr Michael Peddle a parlé des transfusions avant l’arrivée à l’hôpital et du système ontarien de transport de patients entre établissements; il a aussi passé en revue les soins à administrer avant un transfert pour optimiser les résultats au moment de la prise en charge définitive.

La rétroaction des personnes participantes a été extrêmement positive; on a louangé le contenu informatif et l’esprit de collaboration. Ces personnes ont reçu un certificat de participation après avoir répondu au sondage d’évaluation de l’activité. Un tirage a été organisé parmi celles qui avaient répondu au sondage.

Les gagnantes de cette année sont : Shannon Moores – Carte-cadeau Amazon de 100 $, Grace Liu – Carte-cadeau Indigo de 50 $ et Debbie Hamilton- Carte-cadeau Esso de 50 $.

Si vous avez raté l’événement, vous pouvez le visionner en suivant ce lien. 19th Annual TM Education Symposium – Transfusion Ontario

Un merci sincère à toutes les personnes qui ont participé. Nous avons bien hâte de vous voir aux événements que le RRoCS / la SCS organisera. En accédant à notre liste Upcoming events, vous pourrez consulter les annonces et les mises à jour.

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Stephanie Thompson, MLT, BSC, MLS(ASCP)CM, technologiste en chef, département d’hématologie, WRH — campus Met
Jessica Fortier, MLT, technologiste en chef, département de chimie, WRH — campus Met
Nicole Pilutti, MLT, technologiste en chef, département de médecine transfusionnelle, WRH — campus Met

En repensant à la période qui s’étend du 23 octobre au 13 décembre 2023, notre premier constat est que nous avons survécu. D’abord, le contexte : le campus métropolitain de l’hôpital régional de Windsor est l’un des cinq hôpitaux du Sud-ouest ontarien qui ont subi une cyberattaque au milieu de la nuit un dimanche. Le lundi matin, malgré l’absence de courriel, de système d’information de laboratoire (SIL) et de système d’information hospitalière, nous avons servi nos patientes et patients de notre mieux, souvent en découvrant au fur et à mesure de nouvelles façons de faire. Voici un bref résumé de mesures préparatoires qui pourraient vous éviter ce genre de situation. Les laboratoires dépendent énormément de l’automatisation et des systèmes électroniques pour prodiguer des soins à un grand nombre de patients, sans compromettre la qualité et la sécurité. Comment allions-nous mettre en place des systèmes qui nous permettraient de continuer à fournir le même niveau et la même qualité de soins, en toute sécurité?

  1. Sans accès à la messagerie électronique, un programme de messages textes, RAVE, a été mis en place. Le personnel a pu s’y abonner pour obtenir des mises à jour occasionnelles sur ce qui se passait en coulisse et obtenir des communications générales.
  2. Un grand tableau d’affichage de papier a été placé sur un chevalet pour que le personnel puisse communiquer d’un quart de travail à l’autre et poser des questions aux responsables.
  3. Assurez-vous que les numéros de télécopieur sont à jour et procurez-vous peut-être d’autres télécopieurs. N’oubliez pas de faire provision de cartouches, de papier et d’encre d’imprimante.
  4. Ajoutez du personnel administratif qui pourra aider à répondre au téléphone, envoyer les résultats par télécopieur et classer les rapports terminés.
  5. Pensez aussi à la possibilité de recruter plus de technologistes et d’aides de laboratoire.
  6. Voyez s’il est possible d’imprimer directement à partir de l’instrument. Certains de nos instruments imprimaient directement les résultats pour chaque échantillon analysé, alors que pour d’autres instruments, la demande devait se faire manuellement pour chaque échantillon.
  7. Dans notre cas, nous avions accès à des ordinateurs, mais il n’y avait pas de réseau ni de SIL. Nous pouvions toutefois avoir accès à un fichier de signature d’émission des produits sanguins et de saisie quotidienne des mesures de contrôle de la qualité (CQ). Des programmes de CQ comme Unity étaient fonctionnels et permettaient de faire des suivis. Nous avons stocké sur une clé USB de très solides fichiers à utiliser en cas de panne et ils sont prêts à servir.
  8. Assurez-vous que des résumés de documents sont mis à jour et accessibles pour connaître les valeurs critiques et les critères pour les analyses complémentaires ou de recherche.
  9. Une sauvegarde de toutes les procédures opérationnelles pourrait se révéler utile, si possible, surtout pour les résultats qui exigent des calculs.
  10. Nous avons créé un programme de production de codes à barres qui utilisaient des imprimantes à codes barres existantes. Nous avons aussi créé des collants pour les rapports indiquant le moment auquel des résultats critiques avaient été transmis par téléphone et l’état d’intégrité de l’échantillon (c.-à-d. (i.e., indices HIL).
  11. Une procédure de classement manuel (alphabétique ou numérique) permet de retrouver les résultats au besoin.
  12. Nous avons mis au point des profils de chimie sanguine pour simplifier la programmation manuelle sur les analyseurs et aider à diminuer les épreuves supplémentaires.
  13. Ayez des copies des numéros de catalogues, des fournisseurs, des numéros de compte ou des codes de facturation pour tout le stock courant, car cela simplifie de beaucoup les commandes de matériel.
  14. Certains programmes de médecine transfusionnelle du SIL comportent un écran de temps d’arrêt qui enregistre tous les renseignements pertinents sur tous les patients qui ont été testés avant. Familiarisez-vous avec cette procédure pour être en mesure de télécharger cette information qui est sauvegardée dans le disque dur.
  15. Assurez-vous que vos demandes de temps d’arrêt sont à jour, qu’elles correspondent aux épreuves que vous faites et qu’elles sont fonctionnelles.

En fin de compte, tous les départements et leur personnel doivent réduire au minimum les perturbations pour fournir aux patientes et patients des soins de qualité et sans danger.

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Talal Mahdi, MD, FRCPC
Hématopathologiste, Association des laboratoires régionaux de l’Est de l’Ontario, L’Hôpital d’Ottawa

Les protocoles en cas d’hémorragie massive (PHM) sont des outils essentiels conçus pour accélérer l’administration de composants sanguins dans des situations urgentes en fonction des meilleures pratiques de gestion de patients en hémorragie. Ces meilleures pratiques comprennent l’identification précoce des patients en cause, l’administration rapide de composants et de produits sanguins ainsi que la réponse harmonisée des ressources humaines pour identifier et contrôler rapidement l’hémorragie.

Même si tout hôpital doté d’une urgence, d’un bloc opératoire ou de services obstétriques devrait avoir un PHM, la mise en œuvre de ces protocoles peut s’accompagner de problèmes. Pensons notamment à l’engagement et à la formation des partenaires en clinique, au manque de personnel, aux stocks limités de composants et produits sanguins, à l’éventail limité d’épreuves de laboratoire offertes et à la capacité ou plutôt à l’incapacité d’offrir un contrôle définitif de l’hémorragie. Parmi tous ces obstacles, il existe toutefois des solutions qui pourraient optimiser la mise en œuvre et l’efficacité des PHM, pour finalement, améliorer les soins dispensés aux patients.

L’obstacle le plus important à la mise en œuvre d’un PHM efficace dans de petits établissements est probablement lié à l’adhésion et à la formation des collègues sur le plancher. Il est essentiel que toutes les personnes impliquées soient motivées tout au long du processus et formées pour être sur la même longueur d’onde, car le PHM exige une réponse coordonnée et rapide de toute l’équipe. On peut y arriver en formant des sous-comités spécialisés et en organisant des séances régulières de formation ou d’évaluation pour toutes les personnes susceptibles de participer à la mise en œuvre de ce protocole.

L’efficacité du PHM repose sur l’identification rapide des patients en hémorragie massive et l’administration rapide des composants ou produits sanguins nécessaires. Le manque de personnel peut toutefois nuire grandement à ce processus. En réaction à ce problème, les hôpitaux peuvent mettre en place des procédures et politiques de travail après les heures habituelles. En donnant au personnel médical et infirmier la possibilité d’accéder à des unités de sang hors des heures régulières en présentant la documentation pertinente, les hôpitaux peuvent renforcer leur capacité à réagir rapidement aux hémorragies.

En outre, en adaptant les analyses de sang aux ressources accessibles après les heures, on peut simplifier davantage la procédure. Le recours à des instruments au point de service permet de faire des analyses efficaces et de prendre rapidement des décisions au sujet des composants sanguins à fournir.

S’il faut transférer le patient, il est possible de se préparer proactivement à cette éventualité en établissant des critères précis d’activation d’un PHM. De plus, comme un PHM est rarement mis en branle dans la plupart des centres, des simulations régulières d’activités entourant ce protocole peuvent contribuer à maintenir les compétences du personnel et à garantir que les gens seront prêts à exécuter efficacement le protocole quand le besoin s’en fera sentir.

L’apprentissage rétrospectif est aussi utile; la mise en place de vérifications régulières fournit de précieuses données sur les activations antérieures du protocole, ce qui facilite le respect de la réglementation et favorise l’amélioration continue de la qualité.

Enfin, lorsque les stocks de composants et produits sanguins sont inévitablement limités, il importe de valoriser la communication et la collaboration avec les hôpitaux des environs. Cela peut aider en cas de pénurie de composants ou de produits ou lors des transferts de patients et créer un réseau d’assistance en cas de besoin.

Même si des défis liés à la mise en œuvre d’un PHM persistent, des mesures proactives et des stratégies innovantes offrent des pistes pour surmonter ces obstacles. La mise à profit de solutions évolutives, l’entretien d’un réseau de soutien et d’entraide ainsi que la promotion d’une culture d’amélioration continue permettront aux hôpitaux de renforcer leur capacité de réagir avec rapidité et efficacité aux cas d’hémorragie massive, ce qui améliorera les soins aux patients.

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19th Annual TM Education Web Symposium

Ontario’s MHP: Guidance for small/remote hospitals

Implementation Checklist (MHP Toolkit) – Adult

Patient Transport (MHP Toolkit)

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Dr J. Radigan, FRCPC, Pam Vansteelandt, MLT, BSc., CLQM, MBA, Tasha Vandervliet, RN, BScN, À Deanna Wright MBA, BSc, MRT(T)
Stratford General Hospital – Programme interhospitalier de laboratoires, Stratford, ON

Le partenariat interhospitalier de laboratoires (Interhospital Laboratory Partnership ou IHLP) regroupe les laboratoires de 16 petits hôpitaux ruraux du Sud-Ouest ontarien. Nous avons une banque de sang centralisée qui procède à l’identification des anticorps, huit établissements qui exercent les activités de base d’une banque de sang et font des épreuves de compatibilité croisée et sept dispensaires qui ne distribuent que des culots globulaires de groupe O sur place.

Depuis la publication de la trousse Protocole Hémorragie massive (PHM) en 2020, nous sommes en transition d’une procédure de transfusion issue du laboratoire à un protocole hospitalier. Après certains délais attribuables à la COVID et à la pénurie de ressources humaines en santé, nos établissements travaillent soit à raffiner des processus existants, soit à élaborer des PHM spécifiques à leur établissement ou à l’Alliance.

Une équipe multidisciplinaire formée de personnel infirmier ou enseignant, de personnel de laboratoire, de pharmacie ou de maintenance ont partagé leur expertise et leurs expériences pour assurer la réussite de la mise en œuvre. En nous servant des ressources de la trousse de PHM provinciale, nous avons essayé d’optimiser les plans en prenant en compte des situations locales particulières. Les petits établissements ruraux doivent relever des défis qui n’ont pas été clairement abordés dans la trousse PHM, notamment les types et les quantités de produits sanguins disponibles sur place, le personnel accessible et les moyens de transport.

Compte tenu du personnel de laboratoire limité dans les établissements ruraux, nous avons choisi d’utiliser des concentrés de complexe prothrombique (CCP) plutôt que du plasma. Cela permet au personnel infirmier d’aller chercher le produit au laboratoire et de le reconstituer en évitant les enjeux de compatibilité des groupes sanguins, les exigence et décongélation et le suivi des stocks de produits. Pour des raisons semblables, nous avons aussi mis de côté le cryoprécipité et opté pour l’emploi de concentré de fibrinogène (CF) dans toute la région.

Pour valider les processus de PHM avant de les finaliser, nous avons organisé des codes de transfusion fictive dans diverses salles d’urgence et unités de soins clés rurales. Nous avons ainsi pu obtenir l’adhésion des parties prenantes en plus de permettre à l’équipe multidisciplinaire d’évaluer les changements nécessaires à chaque palier pour s’aligner sur les objectifs du protocole. Ces simulations ont mis en lumière l’importance de donner la priorité aux transferts vers de grands centres et ont permis au personnel infirmier de s’exercer à reconstituer et à administrer des CCP et du CF, ainsi que d’utiliser des réchauffeurs de sang et des couvertures chauffantes.

La formation du personnel médical est continue. Compte tenu de la diversité des soins que dispense ce personnel, la formation aux protocoles moins courants entre en concurrence avec d’autres priorités. Le PHM est soumis à l’examen du comité médical consultatif avant son approbation. La formation en médecine transfusionnelle est intégrée aux séances scientifiques et aux autres occasions de perfectionnement offertes au personnel médical.

Nous avons réussi à mettre en place l’administration précoce et systématique d’acide tranexamique (TXA). Nous avons récemment encouragé la participation des paramédics locaux, afin d’intégrer l’administration préhospitalière de TXA, dans la mesure du possible.

Le fait de connaître les attentes quant aux paramètres de qualité nous a été utile dans le processus; c’est pourquoi nous avons choisi d’évaluer les PHM selon ces paramètres. Les données relatives à la qualité seront utiles tant pour améliorer le processus que pour optimiser les futurs niveaux de stocks de produits sanguins.

Grâce aux données et aux conseils fournis par le RRoCS et la SCS, nous espérons parvenir à trouver un équilibre entre la gestion responsable des ressources et l’efficacité des PHM dans tous nos hôpitaux ruraux.

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Mystery in a Test Tube April 11, 2024

Tier 1

Tier 2

Tier 3

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Troy Thompson, gestionnaire de programmes du RRoCS

Dre Rita Selby, hématologue et directrice médicale, Laboratoires de coagulation, Réseau universitaire de santé et CSS Sunnybrook; auteure de Bloody Easy Coagulation

Le manuel Sang difficulté : La coagulation simplifiée présente des renseignements pratiques sur la coagulation. Il est conçu pour enrichir les connaissances du personnel médical et infirmier ainsi que des technologistes de laboratoire médical sur les bases de la coagulation, des épreuves de laboratoire aux médicaments anticoagulants et à la prise en charge des troubles de la coagulation. Le Réseau a distribué plus de 15 000 manuels aux hôpitaux et établissements du pays depuis octobre 2013; le document est aussi consulté ou téléchargé du site Web du RRoCS environ 1000 fois par année.

En collaboration avec l’Institute for Quality Management in Healthcare (IQMH), le RRoCS a fait une évaluation des besoins de professionnels de laboratoire ontariens pour obtenir de l’information sur l’utilisation des ressources éducatives en coagulation, en particulier sur la deuxième édition du manuel Sang difficulté : La coagulation simplifiée et sur sa valeur éducative.

Les questions qui suivent ont été ajoutées au test de l’IQMH, Proficiency Testing COAG-2308.

Au total, 178 laboratoires ont participé à ce sondage. En voici les résultats : Results are shared below:

Question : Comment les ressources éducatives sur la coagulation (p. ex. matériel publié, ressources en ligne, etc.) servent-elles dans votre laboratoire? (choisir toutes les bonnes réponses*) (n=189)

* Réponses multiples données

Question : Votre laboratoire se sert-il du manuel Sang difficulté : la coagulation simplifiée en version papier ou en ligne? (n=184)

Question : Veuillez indiquer de quelle(s) façon(s) vous vous servez de Sang difficulté : la coagulation simplifiée (choisir toutes les bonnes réponses*) (n=121)

* Réponses multiples données

Question : Que préférez-vous de la version actuelle? (choisir toutes les réponses pertinentes*) (n=413)

* Réponses multiples données

Question : Comment la version actuelle pourrait-elle être améliorée? (2 réponses au maximum)

Voici certaines des améliorations suggérées :

  • Ajout des résultats en gel multimère pour le facteur von Willebrand
  • Ajout d’études de cas
  • Explication sur l’interférence du matériel incorporé avec les épreuves
  • Explication des interactions médicamenteuses
  • Diagrammes de flux pour évaluer les épreuves de coagulation anormales
  • Moyens d’évaluer la compétence
  • Fonte un peu plus grosse
  • Plus de détails sur les traitements

Les résultats de ce sondage serviront à orienter la démarche de révision avant la publication de la prochaine édition du Manuel.

Merci à tous les laboratoires participants qui ont répondu à ce sondage. Pour commander Sang difficulté : la coagulation simplifiée ou une autre ressource du RRoCS, veuillez vous rendre à : transfusionontario.org/order-resources

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Les transfusions sanguines : Renseignements destinés aux patients

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Bedside Audit of Blood Administration Version 2

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Avril 18, 2024 @12pm-1pm

Exploring the relevance of race and ethnicity in transfusion medicine by Sunitha Vege

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Sarah Shehadeh1, Stephen Betschel2, Susan Waserman3, Danny Hill4, Donald William Cameron1,5, Juthaporn Cowan1,5*

1L’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Ottawa, Ontario

1Département de médecine, Université de Toronto, Toronto, Ontario

3Département de médecine, Université McMaster, Hamilton, Ontario

4Clinique d’hématologie, Unité de soins ambulatoires, Hôpital régional du Sault, Sault Ste. Marie, Ontario Marie, Ontario

5Département de médecine, Université d’Ottawa, Ottawa, Ontario

*auteure-ressource

Le programme ontarien de traitement par immunoglobuline (ONIT) est une initiative approuvée et financée par le gouvernement de l’Ontario afin de faciliter et de gérer les traitements par immunoglobuline sous-cutanée autoadministrée à domicile (IgSC). Le programme fournit des soins intégrés à des cliniques hospitalières externes coordonnées par du personnel infirmier qui fait la formation et le suivi sous la supervision de médecins qui s’occupent de la posologie, de l’ajustement des doses, de l’observation des résultats et de la réévaluation du traitement.

Nous avons lancé le programme destiné aux membres du Réseau régional ontarien de conservation du sang (RRoCS) dans le bulletin de nouvelles de mai 2020. Le programme avait été mis en œuvre dans trois centres (L’Hôpital d’Ottawa, l’hôpital St. Michael’s et le centre médical universitaire de McMaster) à la fin de la même année. Nous avons aussi mis en place un registre de cas des patients consentants pour collecter des données sur les lieux de traitement. En ce moment, il y a près de mille patients inscrits au registre, ce qui illustre bien la portée et l’impact majeurs du programme. Cette base de données joue un rôle central pour faciliter la recherche, les activités d’amélioration de la qualité, la normalisation des soins et l’évaluation régulière de l’efficacité et de la sécurité du traitement par immunoglobuline. Le registre du programme nous a permis de publier un article sur les résultats cliniques du traitement par immunoglobuline de personnes atteintes d’un déficit secondaire en anticorps (PLoS One. 16 nov. 2023;18(11):e0294408. doi: 10.1371/journal.pone.0294408). Nous avons constaté que le traitement par immunoglobuline réduisait annuellement en moyenne de 82,6 % le nombre d’infections, de 84,6 %, le nombre de visites à l’Urgence et de 83,3 % le nombre d’hospitalisations. Dans l’ensemble, 84,6 % des patients ont signalé que leur état de santé était meilleur qu’avant le traitement par immunoglobuline. Parmi les patients qui sont passés de l’immunoglobuline intraveineuse (IVIg) à la voie d’administration sous-cutanée, 33,3 % ont déclaré que leur état de santé n’avait pas changé et 62,9 %, ont fait état d’une amélioration de leur santé. Cette étude a démontré que le traitement par immunoglobuline améliore nettement les résultats cliniques et l’état de santé général signalé par les patients souffrant d’un déficit secondaire en anticorps. L’étude vient aussi soutenir le recours à l’IgSC chez les personnes atteintes d’un déficit secondaire en anticorps.

De plus, nous avons créé un tableau de bord interne personnalisé à l’intention des personnes participant au programme. Des discussions en cours portent sur l’accès externe éventuel à ce tableau de bord, ce qui fournirait des renseignements précieux et une grande transparence sur le fonctionnement du programme et les résultats pour les patients. Depuis l’an dernier, le programme s’est élargi pour inclure un quatrième centre, l’hôpital régional du Sault. Nous étudions la démarche de mise en œuvre de l’expansion du programme afin d’améliorer l’efficacité de l’exercice d’implantation future dans d’autres sites, avec le soutien continu du ministère de la Santé.

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Les transfusions sanguines : Renseignements destinés aux patients

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Race conscious transfusion/immunohematology by Sunitha Vege

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Donna Berta, RRoCS, coordonnatrice des projets cliniques, soins infirmiers

L’immunoglobuline (Ig), tant intraveineuse (IgIV) que sous-cutanée (IgSC), est un produit sanguin très souvent prescrit. Pour respecter la mission du Réseau régional ontarien de coordination du sang (RRoCS), soit d’« inspirer et faciliter les meilleures pratiques transfusionnelles en Ontario »1, le site Web du Réseau offre une foule de ressources sur l’Ig.

Une page d’accueil sur l’immunoglobuline (Ig) a été mise en place pour faciliter et simplifier la navigation dans le site du RRoCS. Une fois sur le site, https://transfusionontario.org/fr/, vous pouvez choisir l’onglet Ressources, puis cliquer sur l’entête IgIV/IgSC pour explorer la page d’accueil (voir la figure 1).

Figure 1 : Site Web du RRoCS : Page d’accueil sur l’IgIV/IgSC

Cette page d’accueil présente chacune des ressources du Réseau sur l’Ig sous forme de fiches. Un aperçu et une date de publication de chaque ressource sont présentés dans un tableau (Tableau 1).

Résumé d’une page sur la demande d’Ig avec le formulaire du MSSLD.
• Formulaire du MSSLD pour les indications neurologiques
et autres que neurologiques
(incluant des formulaires à remplir en ligne).
Version du 31 janvier 2018.
• Liste par service clinique des indications recommandées d’Ig (et renseignements supplémentaires), des doses et de la fréquence d’administration. Certaines indications dans lesquelles l’Ig n’est pas habituellement recommandée sont aussi décrites.
Sept stratégies d’utilisation de l’Ig pour tous les établissements dans lesquels on prescrit de l’Ig.
Version du 31 janvier 2018.
Le sexe, la taille et le poids de la patiente ou du patient sont saisis pour calculer :
Le poids corporel idéal et la dose selon le poids
La dose d’IgIV (précise) ou arrondie
L’indice de masse corporelle (BMI)
Une application mobile pour faire ces calculs décrit aussi les doses recommandées d’Ig selon les indications.
Version du 31 janvier 2018.
Répertoire centralisé de données sur l’utilisation de l’Ig pour soutenir les vérifications régulières et la rétroaction pour la saine gestion de l’Ig (participation volontaire). Comprend protocole, guide d’utilisation, journal de suivi, lien vers le sondage de participation, et lien de connexion au répertoire REDCap
Version de septembre 2023
Rapports d’audit du MSSLD et du RRoCS de 2012 et de 2015
Regroupe six ressources dans le même document :
Commander de l’Ig en Ontario, Lignes directrices de gestion de l’utilisation,
Ajuster la dose selon le poids, Faits à l’intention des patients,
Voyager avec de l’Ig, et Guide de perfusion et réactions indésirables .
Version du 31 janvier 2018.
Faits sur l’Ig à l’intention des patients téléchargeables et prêts à imprimer (ce que c’est, pourquoi j’en ai besoin, comment est-elle administrée, risques et effets secondaires) pour les patients externes traités par IgIV
Version du 31 octobre 2015
Ce document est en cours de révision. Une version mise à jour est prévue en avril 2024
Information au sujet de l’administration d’IgIV à l’extérieur de l’Ontario, d’IgIV fournie par un hôpital ontarien (accord de participation / responsabilités du patient, lettre du médecin traitant à l’intention du professionnel à destination, et lettre de transport d’IgIV pour le patient au sujet des flacons et fournitures).
Version de janvier 2018
Revue des pratiques générales d’administration de l’IgIV (avant, pendant et après la perfusion), tableaux des augmentations du taux de perfusion (selon les marques d’IgIV, chez l’adulte, par fourchettes de cinq kilos), et liste des signes et symptômes d’effets indésirables, étiologie possible et stratégies ou mesures d’atténuation recommandées
Version du 10 mars 2022
Tableau 1 : Description des ressources du RRoCS sur l’Ig

Les ressources spécifiques à l’immunoglobuline sous-cutanée sont regroupées dans la trousse d’outils pour perfusion à domicile (Home Infusion Toolkit) du RRoCS Cette trousse décrit les exigences pour les hôpitaux qui fournissent à des patients des produits de perfusion à domicile. Des modèles de documents de soutien et de gestion de tels programmes sont aussi fournis.

Le RRoCS a mis au point des ressources sur l’Ig dans le but d’aider les laboratoires hospitaliers de médecine transfusionnelle et les professionnels de la santé à traiter les patients en suivant les normes fondées sur des données probantes qui sous-tendent les meilleures pratiques. Les lignes directrices de gestion de l’utilisation (ainsi que le document Commander de l’Ig en Ontario, qui est rédigé à partir de ces lignes directrices) font en ce moment l’objet d’une évaluation visant l’ajout de nouveaux renseignements fondés sur des données probantes. To learn more about the newest resource, the IG Quality Improvement Project (IG QIP), refer to that article in this March 2024 Newsletter.

Toute remarque au sujet de ces ressources et toute suggestion d’autres ressources utiles sont très bienvenues. Veuillez communiquer avec votre bureau régional du RRoCS (coordonnées fournies sur le site Web à l’adresse https://transfusionontario.org/fr/contactez-nous/).


Références

  1. Réseau régional ontarien de coordination du sang. About us [Internet]. Toronto ON; Réseau régional ontarien de coordination du sang; 2006 [révisé en 2020, consulté le 23 janvier 2024]. [revised 2020 cited 2024 Jan 23] En ligne : https://transfusionontario.org/en/about/
  2. Réseau régional ontarien de coordination du sang. IVIG/SCIG [Internet] [Internet] Toronto ON; Réseau régional ontarien de coordination du sang; décembre 2023 [consulté le 23 janvier 2024][cited 2024 Jan 23] En ligne : https://transfusionontario.org/fr/categorie/igiv-igsc/
  3. Réseau régional ontarien de coordination du sang. Home Infusion Toolkit [Internet]. Home Infusion Toolkit . Toronto ON; Réseau régional ontarien de coordination du sang; décembre 2019 [consulté le 23 janvier 2024]. [cited 2024 Jan 23] En ligne : https://transfusionontario.org/en/category/toolkits/home-infusion-toolkit/

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Laura Aseltine, coordonnatrice régionale de projets du RRoCS, bureau du Sud-Ouest

En décembre 2020, le Bureau de la vérificatrice générale de l’Ontario publiait l’Audit de l’optimisation des ressources Gestion et sécurité du sang. L’audit présentait 13 recommandations destinées au ministère de la Santé de l’Ontario (MSO) visant à soutenir un approvisionnement fiable et sécuritaire de sang et de produits sanguins dans un contexte de rentabilité et de respect des données probantes. La troisième recommandation abordait la gestion de l’offre et de la demande d’immunoglobulines (Ig) en Ontario, afin que celles-ci soient utilisées pour les Ontariens qui en ont le plus besoin et pour éviter le gaspillage de produits; elle précisait qu’il fallait « recueillir des données plus complètes auprès des hôpitaux sur l’utilisation des immunoglobulines et déterminer les nouvelles affections à inclure dans les lignes directrices provinciales ». 1

En ce moment, en Ontario, les gens qui prescrivent de l’Ig peuvent se servir de formulaires de demande papier qui précisent les indications du produit approuvées par le MSO pour soumettre leur demande au Laboratoire de médecine transfusionnelle. Même si tous les formulaires doivent être présentés au LMT pour examen et approbation2, aucune des parties prenantes, y compris la Société canadienne du sang (SCS), le MSO ou le Réseau régional ontarien de coordination du sang (RRoCS) ne collige des données électroniques complètes sur la façon dont les Ig sont prescrites dans les hôpitaux (p. ex. indication médicale sur l’étiquette, évaluation de la dose appropriée, ou emploi des Ig pour traiter des affections pour lesquelles il n’y a que peu ou pas de preuves à l’appui de leur utilisation3). L’absence de ces données entrave toute étude sur l’utilisation croissante des Ig et sur la conformité aux lignes directrices. Le RRoCS a dans le passé fait des audits pour évaluer les pratiques et a préparé des rapports structurés pour sensibiliser les intervenantes et intervenants à l’utilisation pertinente de ces produits4,5,6.

Dès la publication de l’audit sur l’optimisation des ressources, le RRoCS s’est mis à travailler à un Plan d’amélioration de la qualité portant sur les immunoglobulines (PAQ IG) afin de mettre en place une base de données électroniques de formulaires de demande d’Ig et de recueillir les précieux renseignements qui se trouvent actuellement sur les formulaires papier de demande d’Ig du MSO. L’équipe voulait s’assurer que le processus soit avantageux tant pour le MSO que pour les hôpitaux qui choisiraient de partager leurs données sur l’immunoglobuline. En se servant de la plateforme REDCap® (Research Electronic Data Capture)7 connue des LMT ontariens ayant déjà participé à d’autres projets du Réseau, l’équipe a conçu une base de données offrant les caractéristiques avantageuses suivantes :

  •  Structuration du formulaire électronique REDCap de façon à reprendre les données recueillies sur le formulaire papier de demande d’Ig du MSO afin de limiter les recherches des LMT dans les ressources et les systèmes pour obtenir les données essentielles.
  •  Intégration de l’outil de calcul de l’Ig selon le poids dans le formulaire électronique REDCap pour faciliter la saisie de données en temps réel et limiter le recours à d’autres programmes Web.
  •  Possibilité pour les utilisatrices et utilisateurs finaux disposant d’outils électroniques sophistiqués dans leur Système d’information de laboratoire de téléverser électroniquement les données sur les Ig dans REDCap, évitant la saisie manuelle qui exige beaucoup de ressources humaines.
  •  Alertes électroniques spécifiques au site produites quand une ordonnance d’Ig atteint sa date de renouvellement de six mois ou d’un an, ce qui permet au laboratoire de gagner du temps (une alternative à la recherche manuelle dans les formulaires papier du MSO) afin de déterminer les ordonnances que la personne qui les a prescrites doit revoir.
  •  Production de modèles de rapports pour les utilisatrices et utilisateurs qui veulent télécharger leurs données sur les Ig et les présenter à leur comité de médecine transfusionnelle ou à leur équipe d’amélioration de la qualité pour évaluer l’utilisation des Ig dans leur hôpital et le déroulement du travail.

Le ministère de la Santé, par l’entremise du RRoCS a lancé le PAQ IG réponse aux recommandations de l’audit1. En outre, afin de soutenir les meilleures pratiques pour les hôpitaux et les gens qui y sont soignés, le RRoCS a mis au point un outil efficace pour cerner les utilisations d’Ig conformes aux directives provinciales actuelles et des indications fondées sur des données probantes qui évoluent sans cesse. En ce moment, la participation des hôpitaux est volontaire. Au fur et à mesure de la concrétisation des avantages, on s’attend à ce que l’adoption du processus du PAQ IG augmente.

Si votre établissement veut plus d’information sur le Plan d’amélioration de la qualité portant sur les immunoglobulines, n’hésitez pas à communiquer avec Laura Aseltine (cheffe de projet IG QIP du RRoCS) à aseltinl@mcmaster.ca.

Références

  1. Audit de l’optimisation des ressources : Gestion et sécurité du sang (2020) [Internet]. [Internet] Bureau de la vérificatrice générale de l’Ontario. 2020. p. 1–78. En ligne : Audit de l’optimisation des ressources : Gestion et sécurité du sang (2020) (auditor.on.ca)
  2. Réseau régional ontarien de coordination du sang. Commander de l’IgIV en Ontario [Internet] 2018. En ligne : https://transfusionontario.org/fr/categorie/igiv-igsc/commander-de-lig-en-ontario/
  3. Shih AW, Jamula E, Diep C, Lin Y, Armali C, Heddle NM, et al. Audit of provincial IVIG Request Forms and efficacy documentation in four Ontario tertiary care centres. Transfus Med. 2017;27(2):122–31.
  4. Réseau régional ontarien de coordination du sang (RRoCS). Intravenous Immune Globulin (IVIG) 2012 Audit Report [Internet]. 2012. En ligne : https://www.mendeley.com/catalogue/intravenous-immune-globulin-ivig-2012-audit-report/
  5. 5. Réseau régional ontarien de coordination du sang. Audit of Intravenous Immune Globulin (IVIG) Indications and Effectiveness in Ontario Tertiary Care Centres [Internet]. 2015. En ligne : https://transfusionontario.org/wp-content/uploads/2020/05/Audit-of-Intravenous-Globulin-IVIG-Indications-and-Effectiveness-in-Ontario-Tertiary-Care-Centres-2015.pdf
  6. 6. Réseau régional ontarien de coordination du sang. IG QIP Project Protocol [Internet]. 2023. En ligne : IG QIP – Transfusion Ontario
  7. PA Harris, R Taylor, BL Minor, V Elliott, M Fernandez, L O’Neal, L McLeod, G Delacqua, F Delacqua, J Kirby, SN Duda, REDCap Consortium, The REDCap consortium: Building an international community of software partners, J Biomed Inform. 9 mai 2019 [doi: 10.1016/j.jbi.2019.103208]

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