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Mai 2023

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dans ce rapport

  • Le programme de spécialisation en science transfusionnelle
  • Assisting hospitals with optimal inventory management
  • Recommended Reads
    • First ‘Blood on Board’ program for Northern Ontario to launch in spring
  • Newsboard
    • Save the Date: ORBCoN Fall Symposium
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    • Register: 18th Annual Transfusion Medicine Webconference
    • UofT TM Rounds

Le programme de spécialisation en science transfusionnelle

Dre Gwen Clarke
Spécialiste en chef, science transfusionnelle Professeure clinicienne, Département de médecine de laboratoire et de pathologie Université de l’Alberta Hématopathologue, Island Health Victoria, Colombie-Britannique
et
Dre Jelena Holovati
Professeure agrégée et directrice, Études supérieures
Département de médecine de laboratoire et de pathologie
Directrice de laboratoire, production de cellules souches
Société canadienne du sang

Le programme de spécialisation en science transfusionnelle (SST) est un nouveau programme de formation en cours d’élaboration qui offrira un perfectionnement conçu pour les technologues des laboratoires de médecine. Destiné aux personnes ayant une expérience concrète en médecine transfusionnelle, ce programme leur permettra d’acquérir et de démontrer une compétence pointue du domaine de la transfusion.

Ce programme est né d’une idée exprimée au congrès de la SCMT de Winnipeg en 2015. Lors de cet événement national, pendant son discours d’acceptation du prix Buchanan, Bob Fallis a parlé de la nécessité pour les technologues travaillant en médecine transfusionnelle d’acquérir des connaissances et des compétences avancées en science transfusionnelle et en leadership en plus de pouvoir démontrer ces compétences pointues dans le cadre d’une démarche d’agrément.

Le conseil d’administration de la SCMT a fait la promotion de cette idée et, en 2020, un sous-comité de perfectionnement a obtenu le mandat de faire la planification initiale d’un tel programme. Le comité regroupait des technologues, des scientifiques, des pédagogues et des médecins du pays tout entier qui avaient une expérience concrète des services de médecine transfusionnelle, des fournisseurs de sang, de l’industrie et des systèmes de qualité de tailles diverses*.

Le groupe a commencé par rédiger un sondage d’évaluation des besoins qui a été distribué à travers le pays. Quatre-vingt-douze sondages ont été distribués à des chefs en médecine transfusionnelles dans des hôpitaux et chez des fournisseurs de sang. Soixante pour cent (60 %) des personnes (53/92) ont répondu au sondage et confirmé qu’une formation et une reconnaissance des spécialistes en science transfusionnelle étaient nécessaires afin de pourvoir aux postes de direction dans les laboratoires de médecine transfusionnelle du pays tout entier. Le sondage a de plus révélé que bien des établissements étaient prêts à servir de lieux de formation pratique associée à de tels programmes. Les répondants au sondage ont indiqué qu’il était important de posséder des compétences avancées en technique, en gestion et en travail clinique.

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Parallèlement à l’évaluation des besoins, le comité de SST a entrepris une étude des programmes semblables à travers le monde. Il s’est penché sur le contenu du programme américain de spécialiste en banque de sang ainsi que sur des cours de formation avancée dispensés au Royaume-Uni et en Australie. Bien que le contenu et les idées des autres programmes aient été utiles, les résultats de l’évaluation des besoins et leur comparaison avec les programmes offerts à l’échelle internationale ont clairement démontré qu’il fallait adopter une approche typiquement canadienne.

Les étapes suivantes, menées par les éducateurs et les spécialistes de la qualité du comité, ont consisté à développer une série de compétences. Ces compétences étaient basées sur un cadre de systèmes de qualité et étaient conçues pour démontrer ce que les diplômés du programme seraient capables de faire et les aptitudes qu’ils auraient à l’issue du programme de formation. À l’aide d’un processus itératif et consensuel, 56 compétences ont été établies comme base du programme de formation. Ces compétences seront maintenues par les experts en la matière du sous-comité SST de la SCMT et seront régulièrement révisées et mises à jour. Les compétences formeront également la base d’un portefeuille de documents qui sera utilisé pour évaluer les candidats à l’agrément en tant que spécialistes en science transfusionnelle.

Chaque compétence retenue par le comité était accompagnée d’une recommandation générale sur la manière dont cette compétence pourrait être évaluée et sur les activités d’apprentissage qui pourraient mener à l’atteinte de la compétence. Les compétences ont été regroupées en catégories, ce qui a conduit à l’élaboration de six cours qui constitueront la première partie d’un programme d’études d’une durée d’une à deux années.
Après le travail du comité STS sur le développement des compétences et des cours, le flambeau a été passé au département de médecine de laboratoire et de pathologie de l’Université de l’Alberta en tant que partenaire éducatif pour l’élaboration de ce programme de formation. Soutenu par l’Alberta Precision Laboratories et la Société canadienne du sang en tant que partenaires de formation supplémentaires, le programme SST est conçu comme une approche échelonnée, sur 1 ou 2 ans, de la formation avancée des technologistes médicaux, permettant d’obtenir un certificat de compétence après la première année et un diplôme de maîtrise après la deuxième année. À l’avenir, des programmes similaires de formation avancée dans d’autres domaines de la technologie médicale sont envisagés. D’autres établissements d’enseignement peuvent également choisir de développer un programme d’études similaire basé sur le cadre de compétences établi.

Les candidates et candidats au programme de SST comprennent les technologistes de laboratoire médical ayant un BSc ou un diplôme de technologiste de laboratoire médical ou les personnes détentrices de diplômes internationaux. Avant d’être admises, toutes ces personnes devront se soumettre à une évaluation de leurs connaissances et de leur expérience ainsi qu’à une étude d’équivalence de leur parcours d’études. Toute candidate ou tout candidat devra avoir accumulé une expérience de travail substantielle avant son admission.

Après leur inscription, les stagiaires entreprendront une année d’étude basée sur des cours (6 cours de 3 crédits chacun) en immunohématologie, techniques d’immunohématologie, soutien transfusionnel clinique, gestion de l’approvisionnement en sang, gestion de laboratoire et systèmes de qualité. Une deuxième année, pour les personnes admissibles, comprendra un projet de fin d’études de 6 crédits, des cours au choix et des stages d’apprentissage et d’observation dans des laboratoires pertinents.

La réussite de la première année du programme conduira à un certificat de spécialisation en science transfusionnelle. L’achèvement de la deuxième année permettra d’obtenir une maîtrise en médecine de laboratoire et en pathologie.

Le travail continue en vue d’établir des accords avec les universités et des ententes de financement pour le programme et d’élaborer des plans de cours détaillés. Ce programme sera soumis à des experts de la communauté transfusionnelle avant d’être mis en œuvre. Des discussions se poursuivent aussi pour déterminer le mécanisme optimal de délivrance de titres et de licences dans le cadre de ce programme et d’autres programmes de formation avancée similaires. Si tout va bien, les premières étudiantes et les premiers étudiants devraient être acceptés dans le programme en 2024.

*La liste des membres du sous-comité SST se trouve ici : https://www.transfusion.ca/Members/Committees/Specialization-in-Transfusion-Science-Committee/Administration-and-General

Assisting hospitals with optimal inventory management

Disclaimer: reposted with permission from Canadian Blood Services
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L’avis de phase jaune lancé en décembre 2022 a mis en exergue la nécessité de disposer de l’ensemble des données des hôpitaux concernant leur utilisation et le niveau de leurs réserves de produits sanguins. Comment utiliser la demande moyenne de CGR par jour (DMCGRJ) et l’indice des réserves pour gérer au mieux vos réserves en phase verte (phase normale)?

« Quand j’ai débuté en tant que technologue en chef, la Société canadienne du sang m’a rappelé qu’il était important que je surveille le nombre d’unités de produits sanguins utilisés afin que l’organisation puisse établir des prévisions, se rappelle Heather McMahon, technologue en chef, Transfusion sanguine, Services de laboratoire, Centre régional des sciences de la santé Royal Victoria, à Barrie (Ontario). Lorsque le Réseau régional ontarien de coordination du sang a sorti son outil de calcul des réserves, j’ai commencé à me servir de cet outil pour déterminer les niveaux cibles des réserves de globules rouges en phase verte, en phase jaune et en phase rouge — pour notre plan d’urgence de gestion des réserves de sang. Je faisais cela chaque année à l’aide des données sur l’utilisation des produits sanguins dans les douze derniers mois. C’est un outil fiable et facile à utiliser. La version actuelle fournit une estimation des niveaux cibles pour des réserves à un, deux, cinq, huit et dix jours. »

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Avant la visite de la Société canadienne du sang et du Réseau régional ontarien de coordination du sang dans notre établissement en novembre 2022, j’ai passé en revue les chiffres sur l’utilisation des produits sanguins qu’ils avaient envoyés et j’ai noté une baisse de l’utilisation des culots globulaires en 2021 par rapport aux deux années précédentes. Grâce à l’outil de calcul des réserves, nous avons pu ajuster le niveau de nos réserves. Il y avait, en effet, une baisse notable du nombre d’unités de culot globulaire dans nos réserves ordinaires, qui était passé de 111 à 101. Dans mon calcul, j’ai également pris en compte la distance à laquelle se trouve le centre de distribution de la Société canadienne du sang (86 km) — en particulier pour nos réserves de culot globulaire O —, le nombre d’unités périmées, le nombre de commandes ordinaires livrées par semaine, et le fait qu’en tant qu’hôpital régional, nous pouvons être amenés à fournir, en cas d’urgence, des unités à d’autres établissements étant donné les délais de livraison des commandes prioritaires.

Le Comité national d’urgence pour la gestion des réserves de sang (CNUGRS) utilise les données sur l’utilisation et les niveaux quotidiens des produits sanguins que les hôpitaux envoient à la Société canadienne du sang pour comprendre l’état en cours des réserves des hôpitaux et de la Société canadienne du sang lors d’une pénurie, comme cela était le cas lors de la phase jaune. Pour calculer la demande moyenne de CGR par jour (DMCGRJ) pour un hôpital donné, c’est-à-dire le nombre d’unités de culots globulaires transfusés + le nombre d’unités de culots globulaires mises au rebut ÷ 365 jours, la Société canadienne du sang nécessite les données d’utilisation des douze derniers mois consécutifs. Le calcul de l’indice des réserves, c’est-à-dire le nombre en cours d’unités ÷ la DMCGRJ, nécessite quant à lui le nombre en cours d’unités en réserve et la DMCGRJ. Ainsi, en l’absence de données actualisées, ces marqueurs ne peuvent pas être calculés et il est impossible de les utiliser pour comprendre si la tendance évolue vers une autre phase — phase rouge ou phase de retour à la normale. Le CNUGRS a identifié le manque de données sur l’utilisation et le niveau des réserves de produits sanguins de certains hôpitaux dans plusieurs provinces comme une lacune. Il est donc important pour tous les hôpitaux d’envoyer des données à jour régulièrement, et comme cela est préconisé dans les avis sur l’état des réserves, afin qu’ils puissent évaluer l’état de leurs réserves en temps et en heure, et que celui-ci puisse être actualisé en fonction de leurs propres données, comme cela a été démontré dans l’exemple ci-dessus.


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